samedi 13 août 2011

Spiritualité vs Culte.

Samedi 13 Août 2011.

Il existe une énorme différence entre spiritualité et culte.

Le témoignage n'est pas de votre serviteurs, mais celui du fondateur de l' " OPUS DEI "
SAINT JOSEMARIA ESCRIVA DE BALAGUER.

Il y a une énorme difference entre rendre un culte et offrir son âme au créateur de toutes choses.
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Dans le deuxième cas, il est indispensable de s'oublier soi même pour espérer se fondre dans la vérité Divine, pour cela il n'est pas nécessaire de danser ou de martyriser des animaux, au contraire les manifestations intempestives sont à éviter.


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S. CARVAJAL

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OPUS DEI. 

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LETTRE DU PRÉLAT août 2011
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:: Lettre du Prélat  ::

Depuis l'Afrique, le prélat de l'Opus Dei nous rappelle le besoin d'être
et de faire l'Opus Dei avec fidélité. Il demande également que l'on prie
pour les JMJ.

Mes très chers enfants, que Jésus vous garde !

Lorsque vous recevrez cette lettre, je serai depuis quelques jours à
Kinshasa, capitale de la République du Congo. J’ai effectué auparavant un
voyage en Côte-d’Ivoire, du 7 au 12 juillet. À Abidjan comme à
Yamoussoukro, j’ai pu me réunir avec vos sœurs, vos frères et beaucoup
d’autres personnes qui participent aux activités apostoliques de l’Opus
Dei. J’étais rempli de joie en constatant partout le développement du
travail accompli par les fidèles de la prélature en collaboration avec de
nombreuses autres personnes. Remercions constamment Dieu qui nous envoie
ses grâces par l’intercession de la très Sainte Vierge, et qui écoute
aussi les prières de saint Josémaria, auquel nous avons toujours recours :
si notre fondateur nous portait tous et chacun dans son cœur ici-bas,
combien plus intensément et parfaitement continue-t-il de nous aider
depuis le Ciel !

Je me confie également à notre très cher don Alvaro, qui décida de
commencer le travail apostolique stable dans ces deux pays en 1980. A
force de prière et de sacrifice, par un travail silencieux et persévérant
– comme partout ailleurs – l’Œuvre a plongé ses racines dans ces terres
d’Afrique. Trente années après ces débuts, combien de réalisations
fleurissent dans ces deux pays, pour la gloire de Dieu et le service de
l’Église ! J’y insiste : adressons une incessante action de grâces à la
Très Sainte Trinité.

Où que vous soyez, je vous demande de continuer d’appuyer l’expansion
apostolique, qui fut une caractéristique de la vie de notre Père jusqu’à
son dernier jour. Prions pour les endroits où le travail de l’Œuvre a
commencé il y a longtemps déjà, et pour ceux qui n’en sont qu’aux
commencements. Et n’oublions pas les autres pays auxquels nous désirons
apporter, avec la doctrine du Christ, le ferment de l’esprit de l’Opus Dei
; et de façon plus immédiate, le Sri Lanka. Je demande à chacune et à
chacun d’entre vous : peuvent-ils compter sur ta prière ? Comment pries-tu
pour les personnes qu’ils fréquentent ? Offres-tu pour cette intention des
petites (ou pas si petites) mortifications ? Rappelons-nous ce que nous
disait saint Josémaria : Il n’est possible d’aimer l’humanité entière (…)
que depuis la Croix[1].

Confions ces désirs de développement apostolique – dans notre pays et dans
le monde entier – au Cœur très Doux et Immaculé de Marie. Lors de la
solennité de l’Assomption, comme chaque année, nous lui renouvellerons la
consécration de l’Œuvre que notre Père fit pour la première fois le 15
août 1951. Cette année, en plus de nous confier à sa protection et à la
bienveillance dont elle entoure l’Opus Dei et chacun de nous, je vous
invite à vous unir à ma gratitude envers le Ciel pour ces voyages. Prions
également pour les fruits spirituels de la Journée Mondiale de la
Jeunesse, qui se tiendra à Madrid, dans la deuxième quinzaine d’août, avec
la participation d’innombrables jeunes du monde entier.

Le 7 août prochain, il y aura quatre-vingt ans qu’une intervention divine
dans l’âme de notre Père lui confirma la nécessité d’intensifier sa prière
– unique arme sur laquelle il pouvait compter – pour faire connaître et
affermir le chemin entrepris le 2 octobre 1928, lorsqu’il donnait un
nouvel élan à cette mission sainte et spécifique dans l’Église. Nous
connaissons très bien le texte qu’il rédigea pour relater ce qui lui était
arrivé ce 7 août 1931. Il n’est pas superflu de revenir sur ces mots de
notre Fondateur, qui nous remplissent d’espérance et nous stimulent à être
plus fidèles au dessein divin sur l’Opus Dei. Demandons à l’Esprit Saint de
nous aider à pénétrer plus profondément dans cet événement de la vie de
saint Josémaria, qui est d’une actualité pérenne et doit rencontrer en
chacun un écho, une réponse personnelle.

On célébrait ce jour-là à Madrid la Transfiguration du Seigneur. Quelques
années seulement s’étaient écoulées depuis que notre Père s’était installé
dans la capitale pour faire son doctorat en droit. Il raconte : Tandis que
je priais pour mes intentions durant la sainte Messe, je me rendis compte
du changement intérieur que Dieu a opéré en moi durant ces années de
résidence dans l’ex-Cour… Et cela, malgré moi : sans ma collaboration,
dirais-je[2].

Ainsi prenait-il acte du changement que le Seigneur avait accompli dans
son âme, surtout depuis le 2 octobre 1928. Rendons-nous compte que cette
prise de conscience eut lieu précisément au cours de la célébration
eucharistique, alors que notre fondateur rendait présent in persona
Christi le saint Sacrifice de la Croix. Il nous a toujours répété que la
sainte messe constituele centre et la racine de la vie spirituelle du
chrétien[3] : racine qui nourrit toute notre existence, foyer vers lequel
doivent converger nos pensées, nos paroles et nos actes. Soigner avec
amour, jour après jour, la célébration ou l’assistance au Sacrifice de
l’autel est une condition indispensable pour permettre au Paraclet d’agir
: il désire améliorer notre âme et nous assimiler toujours davantage à
Jésus-Christ, pour nous convertir en bons instruments.

Saint Josémaria écrit que son changement intérieur était dû à l’action du
Seigneur : malgré moi : sans ma collaboration, dirais-je. En même temps,
nous savons que dès avant la fondation de l’Œuvre, il s’efforçait déjà de
seconder l’action de l’Esprit Saint. Sa prière constante – Domine, ut
videam !Domina, ut sit ! – au long des années précédant le 2 octobre 1928,
est la manifestation pratique de cette réalité. Tâchons donc de l’imiter,
en assistant au saint Sacrifice dans une attitude d’écoute de la Parole de
Dieu, nous efforçant de découvrir ce que le Seigneur veut nous faire voir,
dans les lectures aussi bien qu’à travers les prières de la messe. Est-ce
que nous nourrissons notre méditation personnelle et notre présence de
Dieu de ces textes, dont le Seigneur veut se servir pour allumer en nos
âmes le feu de son Amour ? Savons-nous faire en sorte que notre vie
spirituelle soit orientée et comme scandée par la liturgie de l’Église ?

Je crois que j’ai renouvelé ma résolution d’orienter toute ma vie vers
l’accomplissement de la Volonté divine : l’Œuvre de Dieu, poursuivait
notre Père. Et il ajoutait, comme en le mettant entre parenthèses :
Résolution qu’en cet instant, je renouvelle aussi de toute mon âme[4].
Agissons de même, nous aussi, très souvent, avec le désir sincère d’être
fidèles à Dieu et à l’Église, surtout lorsque les circonstances deviennent
peut-être plus dures : dans la maladie, la pénurie, les contradictions, les
moments d’aridité ou de difficulté intérieure… Si nous agissons ainsi, le
Seigneur nous accordera les lumières et les énergies dont nous avons
besoin pour accomplir à tout moment sa très aimable Volonté.

Après avoir consacré l’hostie, comme notre fondateur élevait la Sainte
Eucharistie pour l’adoration des fidèles, il sentit affluer avec force
dans son esprit des paroles de l’Écriture, dans la version de la Vulgate
alors utilisée dans la liturgie : Si exaltatus fuero a terra, omnia traham
ad meipsum[5] : quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi toutes
choses. Saint Josémaria nota qu’il commença par avoir peur en écoutant
cette locution divine silencieuse. Réaction très propre de l’âme qui,
percevant la merveilleuse proximité du Dieu trois fois Saint, et
consciente de sa propre faiblesse, ressent un très grand trouble en même
temps qu’elle constate une profonde paix intérieure. C’est ce que notre
Fondateur exprimait en ces termes : D’habitude, en présence du surnaturel,
j’ai peur. Vient ensuite le ne timeas ! c’est Moi. Et j’ai compris que ce
seront les hommes et les femmes de Dieu qui hisseront la Croix avec les
enseignements du Christ au sommet de toutes les activités humaines… Et
j’ai vu le Seigneur triompher, attirant à Lui toutes choses[6].

Dans cette expérience si surnaturelle que Dieu accorda à saint Josémaria
pour l’éclairer et le fortifier, nous étions présents toi et moi, chacune
et chacun de ceux qui devaient venir à l’Œuvre au long des années.
L’immense majorité d’entre nous n’étaient pas encore nés, mais nous avions
déjà une place dans le cœur de notre Père bien aimé qui, sans nous
connaître, priait pour nous, comptait sur nous, qui serions appelés à être
Opus Dei et à faire l’Opus Dei au XXIe siècle. Cela nous oblige à nous unir
toujours plus à saint Josémaria, pour que sa vie devienne vraiment la nôtre
puisque, comme il nous le disait, nous étions la raison d’être de la
sienne.

Mes filles et mes fils, ce ne sont pas seulement de pieuses considérations
que je vous propose, lorsque je vous répète que l’Œuvre est entre nos
mains. Pensons, jour après jour, que c’est à nous désormais qu’il revient
de faire avancer cette tâche que le Ciel veut voir réalisée avec le même
esprit que notre Père et un don de soi identique. Nous comptons pour cela
sur toute l’aide de Dieu. Ces mots de saint Thomas d’Aquin viennent à
propos : « Ceux que Dieu a choisis pour une mission sont préparés et
disposés par Lui de sorte qu’ils soient aptes à la remplir, conformément à
ce que nous lisons dans la deuxième lettre aux Corinthiens (3,6) : “Il a
fait de nous les ministres appropriés de la Nouvelle Alliance”. »[7]

Nous disposons en outre des nombreux écrits où notre Père déversait les
trésors spirituels que le Seigneur lui avait confiés. Tout en me sentant
dépourvu de vertu et de science (…) – écrivait-il dans ses Notes intimes –
je voudrais écrire des livres de feu, qui parcourraient le monde comme une
flamme vive, communiquant aux hommes leur lumière et leur chaleur,
transformant leurs pauvres cœurs en braises ardentes, pour les offrir à
Jésus comme des rubis pour sa couronne royale[8]. Son aspiration est
devenue réalité, car des millions de personnes dans le monde entier se
nourrissent des textes qui sont sortis de sa prédication et de sa plume.
En approfondir la lecture, les faire connaître et les diffuser dans les
langues les plus diverses constitue un instrument apostolique d’une grande
efficacité pour que le message de saint Josémaria et le travail apostolique
de l’Opus Dei s’étendent de plus en plus pour le bien des âmes, telles les
vagues produites par la pierre tombée dans le lac[9], jusqu’à toucher des
rivages insoupçonnés.

Dans son message pour la XXVIe Journée mondiale de la jeunesse, dans
laquelle j’ai été invité à intervenir, le pape commente la devise choisie
pour cette rencontre : Enracinés et édifiés dans le Christ, fermes dans la
foi[10]. La participation à ces célébrations sera pour beaucoup l’occasion
d’une rencontre très spéciale avec le Christ, une rencontre comme ils n’en
ont peut-être jamais connue. Ce sera au moins la possibilité de Le mieux
connaître, de s’affermir dans l’amitié personnelle avec Lui. À nous de
faire notre possible pour que ce ne soit pas un simple feu de Bengale, qui
brille un instant avant de s’éteindre. En ce sens, il importe beaucoup
qu’ils sachent, et que nous sachions, prolonger l’expérience spirituelle
de ces jours-là. Aidons les participants à tirer des conclusions
pratiques, des résolutions personnelles pour croître dans leur vie
chrétienne. La rencontre avec le Fils de Dieu apporte un dynamisme nouveau
à l’existence tout entière[11], affirme le Saint-Père. L’action de la grâce
peut avoir pour fruit que beaucoup s’interrogent sur le cap que doit
prendre leur existence. Ce sont des questions que les jeunes gens se
posent tôt ou tard, peut-être sans en apercevoir la véritable
signification. Car au-delà de la question de leur avenir, qui se limite
peut-être au début à celle du choix d’une profession, de l’insertion dans
le monde du travail, de la formation d’une famille, ce qui se cache sous
ces interrogations est beaucoup plus profond : quel sens a ma vie ?
Comment puis-je la réaliser pleinement ?

Quand je pense au fait que ces journées ont lieu dans la ville où la
Providence divine a voulu que naisse l’Opus Dei, je me souviens d’un
commentaire que saint Josémaria fit souvent en évoquant, plein de
gratitude, l’épisode de la vocation de Saul de Tarse. Il écrivit par
exemple, en 1965 : Pour moi – à ma petite échelle – comme pour Paul à
Damas, c’est à Madrid que les écailles me sont tombées de mes yeux et
c’est à Madrid que j’ai reçu ma mission[12]. Je demande à Dieu qu’à
l’occasion des célébrations présidées par le pape, de nombreux jeunes
fassent l’expérience de leur Damas : qu’ils ouvrent les yeux à la lumière
de Dieu, qu’ils perçoivent la vocation à laquelle Jésus les appelle et
qu’ils se décident fermement à la suivre. Ce sera la meilleure façon de
répondre aux espérances de l’Église, qui a besoin de beaucoup de femmes et
d’hommes sérieusement engagés avec le Seigneur. Comme Benoît XVI
l’explique, être enracinés dans le Christ veut dire répondre à l’appel de
Dieu en lui faisant confiance et en mettant sa Parole en pratique[13]. Et,
s’adressant plus spécifiquement aux jeunes, il ajoute des mots qui nous
concernent tous : Construisez votre maison sur le roc, comme l’homme qui
“a creusé et posé les fondations” (cf. Lc6, 47). Tâchez vous aussi
d’accueillir chaque jour la Parole du Christ. Écoutez-le comme le
véritable Ami avec qui partager le chemin de votre vie [14].

Je reviens à ce que vous suggérais plus haut : le besoin de prolonger,
dans la vie ordinaire, les découvertes que nombre de vos amis et
connaissances feront ces jours-ci, comme fruit de la grâce de Dieu. Le
Saint-Père leur indique le chemin quand il écrit : engagez et cultivez le
dialogue personnel avec Jésus-Christ dans la foi. Fréquentez-le par la
lecture des Évangiles et du Catéchisme de l’Église catholique ; parlez-lui
dans la prière, ayez confiance en lui[15]. Dans nos conversations
personnelles, sachons montrer la nécessité de fréquenter les sacrements –
la Pénitence, l’Eucharistie –, sources de la vie surnaturelle des enfants
de Dieu. Ils doivent aussi apprendre à sanctifier l’étude, le travail, et
à avoir pour les autres une préoccupation apostolique : car approcher les
autres du Christ est une des meilleures manières d’assurer sa propre
fidélité au Maître. Répétez-leur, avec des mots du Pape, que le Christ
n’est pas un bien pour nous seuls, mais il est le bien le plus précieux
que nous ayons à partager avec les autres[16].

Je termine en vous invitant à considérer, à l’occasion de la fête de
l’Assomption, les mots par lesquels saint Josémaria termine son homélie
sur cette solennité de la très Sainte Vierge : Cor Mariæ dulcissimum, iter
para tutum ; Cœur très doux de Marie, remplis de force et d’assurance notre
chemin sur la terre. Sois toi-même notre chemin, car tu connais la route et
le raccourci infaillible qui mènent, par ton amour, à l’amour de
Jésus-Christ[17]. On peut ajouter à cette jaculatoire les paroles
prononcées par don Alvaro : Iter para et serva tutum !

Je vous bénis, avec toute mon affection,

Votre Père,

+ Xavier

Kinshasa, le 1er août 2011 [1] SAINT JOSEMARIA, Notes d’une
méditation, 2 octobre 1971.

[2] SAINT JOSEMARIA, Cahiers, n° 217 (7 août 1931). Cf. A. VÁZQUEZ
DE PRADA, Le fondateur de l’Opus Dei, vol. I, p. 378.

[3] SAINT JOSEMARIA, Quand le Christ passe, n° 87.

[4] SAINT JOSEMARIA, Cahiers, n° 217 (7 août 1931). Cf.A. VÁZQUEZ DE
PRADA, Ibid.

[5] Jn 12, 32 (Vulgate).

[6] SAINT JOSEMARIA, Cahiers, n° 217 (7 août 1931). Cf. A. VÁZQUEZ
DE PRADA, Le fondateur de l’Opus Dei, vol. I, p. 378-379.

[7] SAINT ThOMAS D’AQUIN, Somme Théologique III, q. 27, a. 4.

[8] SAINT JOSEMARIA, Cahiers, n° 217 (7 août 1931). Cf. A. VÁZQUEZ
DE PRADA, Le fondateur de l’Opus Dei, vol. I, p. 379.

[9] Cf. SAINT JOSEMARIA, Chemin, n° 831.

[10] Cf. Col 2, 7.

[11] BENOÎT XVI, Message pour la XXVIe Journée Mondiale de la Jeunesse
2011, 6 août 2010.

[12] SAINT JOSEMARIA, Lettre, 2 octobre 1965.

[13] BENOÎT XVI, Message pour la XXVIe Journée Mondiale de la Jeunesse
2011, 6 août 2010.

[14] Ibid.

[15] Ibid.

[16] Ibid.

[17] SAINT JOSEMARIA, Quand le Christ passe, n° 178.


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